Les mesures de santé publique s’appuyant sur des données scientifiques sont vitales face au Covid-19. Des moyens de diagnostics, des traitements et des vaccins contre le Covid- 19 sont nécessaires. Ils doivent être développés en un temps record, à une échelle et à une portée sans précédent, pour sauver des millions de vies.
- Un immense travail est engagé, partout dans le monde, pour développer des moyens efficaces de lutter contre le Covid-19. Pour aller plus vite, nous devons agir tous ensemble.
- Cela implique la mise en place d’un partenariat inédit entre l’ensemble des acteurs (États, organisations régionales et internationales, acteurs publics et privés, recherche, banques de développement, société civile).
- Le 16 avril, le Président de la République a réuni lors d’une conférence téléphonique, les responsables des principales organisations internationales en santé mondiale actives dans la riposte contre le Covid-19 (OMS, Fonds mondial, Unitaid, Gavi, CEPI, Wellcome Trust, Fondation Gates, Banque mondiale, Medecines Patent Pool, ainsi que Françoise Barré- Sinoussi, Présidente du Comité analyse recherche et expertise) pour renforcer la coordination internationale autour de l’OMS et construire une initiative multilatérale. Les participants sont convenus de la nécessité de porter une initiative coordonnée, globale et visant l’efficacité et l’équité.
- Le 24 avril, avec ses partenaires européens et internationaux, l’OMS et l’ensemble des acteurs de la santé mondiale, la France a lancé l’accélérateur « ACT » (Access to Covid Tools) avec trois objectifs : accélérer la conception et la production des tests, des traitements et des vaccins ; garantir un accès sûr, équitable et universel à ces solutions ; consolider les systèmes de santé pour lutter contre le COVID-19 et poursuivre le combat contre les autres maladies.
- Le 4 mai, la Commission européenne a lancé un appel aux contributions mondiales pour consolider l’action internationale sur ces trois objectifs. La France, qui co-parraine cette conférence, se mobilise massivement sur ces différents volets et comptera parmi les premiers financeurs d’ACT, à hauteur de 500 millions d’euros :
- Pour soutenir l’OMS dont nous avons besoin pour faire face à l’urgence, en consolidant son rôle essentiel d’alerte, de détection, de coordination. • Pour accélérer sur la recherche et le développement d’un vaccin qui devra être accessible à tous, en partenariat avec CEPI et GAVI.
- Pour conduire un travail essentiel et nécessaire sur l’accès équitable aux moyens de lutte contre le COVID-19 notamment sur le plan des brevets, comme le fait UNITAID.
- Pour consolider le soutien aux systèmes de santé des pays les plus vulnérables en lien notamment avec le fonds mondial.
Ces efforts dans le cadre multilatéral viendront en complément de notre plan de réponse bilatéral « Covid-19 Santé en commun » de 1,2 milliards d’euros piloté par l’Agence française de développement pour appuyer les systèmes hospitaliers en Afrique, les réseaux régionaux de surveillance épidémiologique et tous les acteurs de terrain engagés dans la réponse au Covid-19 (ONG, fondations, réseaux, organismes de recherche, etc.). A ce stade, près de 43 M€ de subventions ont d’ores et déjà été engagées, pour des projets en lien avec des opérateurs (Institut Pasteur, IRD) et des ONG.
Ces efforts internationaux sont complémentaires et cohérents avec le renforcement de la stratégie française au plan national et européen sur les moyens de lutte contre le COVID-19. Face à une pandémie sans précédent, nous ne réussirons qu’ensemble.