Revalorisation des pensions de retraite des agriculteurs
Dans le cadre de l’examen en commission des Affaires sociales de la proposition de loi GDR relative aux pensions de retraite agricoles le 10 juin, l’amendement porté par Olivier Damaisin visant à revaloriser les pensions de retraite agricoles a été adopté.
Le monde agricole a trop souvent été oublié par les réformes sociales menées sous les majorités précédentes.
Depuis le début du quinquennat, nous portons des mesures concrètes pour améliorer leur niveau de pension : c’était le cas dans le cadre du projet de réforme des retraites, c’est aujourd’hui un engagement tenu grâce au vote de cet amendement, qui porte le seuil minimal de retraite à 85% du SMIC, soit 1 025€ nets mensuels, pour l’ensemble des agriculteurs retraités, présents et futurs. C’est une grande avancée pour les retraites agricoles !
Nous mettons fin à une inégalité qui frappe durement le monde rural
Jusqu’à présent, un agriculteur, qui a travaillé toute sa vie sans compter ses heures, pouvait toucher à la retraite une pension inférieure au seuil de pauvreté fixé à 850€ par mois : c’est inadmissible !
Nous sommes convaincus que la Nation doit exprimer sa reconnaissance envers les acteurs du monde agricole, dont le rôle est essentiel. Nous l’avons encore vu avec force durant la crise du Covid-19.
La revalorisation des pensions répond à une attente de longue date. La FNSEA interpellait les pouvoirs publics depuis longtemps sur l’urgence d’une réponse à apporter aux agriculteurs sur leurs retraites. À juste titre : les retraités agricoles font aujourd’hui partie de ceux qui ont les pensions les plus faibles. Les deux tiers des agriculteurs ont une pension de retraite inférieure à 1 000 euros par mois.
Nous portons les retraites agricoles à un minimum de 85% du SMIC
Nous nous y étions engagés, nous portons le seuil minimal de retraite à 85% du SMIC, c’est à dire 1 025€ nets mensuels, pour l’ensemble des agriculteurs retraités, présents et futurs. Cela représente plus de 261 millions d’euros engagés par l’État.
Nous subordonnons le bénéfice du complément de retraite agricole au fait d’avoir demandé l’ensemble de ses droits à la retraite et prévoyons, dans un objectif de justice sociale, un écrêtement en fonction du montant de retraite tous régimes confondus, afin d’assurer une équité entre assurés monopensionnés et polypensionnés.
En outre, nous poursuivons le travail pour protéger les agriculteurs et lutter contre les inégalités de pension. Nous devons harmoniser les régimes et pérenniser le régime sur le plan financier.
Notre boussole demeure la création d’un système universel de retraite qui donne les mêmes droits à tous.