Le budget 2019, un budget de transformation et de cohérence, qui respecte nos engagements.
Le projet de loi de finances sera présenté à la fin du mois de septembre. Ce sera un budget de transformation et de cohérence, qui respectera les engagements du président de la République. Le Premier Ministre en a présenté les grandes lignes.
Évolution des dépenses vers plus de pouvoir d’achat
L’objectif est de transformer l’action publique en diminuant le financement des politiques qui ne permettent pas d’obtenir ensuite un emploi viable, comme par exemple sur le logement ou les emplois aidés. En parallèle, d’autres engagements sont tenus :
- Suppression progressive de la taxe d’habitation
- Suppression complète des cotisations salariales sur l’assurance chômage et la maladie, qui va entraîner un gain de pouvoir d’achat pour les actifs.
- Dès le 1er septembre 2019, les cotisations salariales sur les heures supplémentaires effectuées seront supprimées, pour tous les salariés, dans le privé comme dans le public.Pour une personne payée au SMIC, cette mesure représentera en moyenne plus de 200 euros supplémentaires par an.
Prestations sociales
Toutes les prestations sociales seront revalorisées en 2019 et en 2020. Aucune prestation sociale ne sera réduite, ni gelée. Les prestations qui bénéficient aux plus fragiles, comme le RSA, seront augmentées conformément à la loi.
Certaines prestations bénéficieront d’une revalorisation exceptionnelle :
- La prime d’activité pour un système de prestations sociales plus efficace et qui récompense davantage le travail. Elle sera revalorisée de 80 € au SMIC d’ici la fin du quinquennat et de +20 € dès le mois de novembre.
- Le minimum vieillesse afin de protéger davantage ceux qui touchent de trop petites pensions. Il augmentera de 100 € d’ici la fin du quinquennat, pour être porté à 900 €/mois : il a déjà bénéficié d’une hausse de 30 € en avril dernier, et bénéficiera d’un nouveau coup de pouce de 35 € en janvier prochain puis en janvier 2020.
- L’AAH, la pauvreté frappant plus durement encore les personnes en situation de handicap. Elle sera revalorisée de 100 € d’ici la fin du quinquennat dont 40 € en novembre prochain, pour être portée à 900 €/mois.
D’autres prestations progresseront de façon plus modérée, de 0,3% par an en 2019 et en 2020 : l’aide personnalisée au logement, les allocations familiales, les pensions de retraite. Cela correspond à l’évolution moyenne de ces 4 dernières années.
De nouvelles protections sociales sont aussi développées, comme le plan pauvreté ou le reste à charge zéro sur les lunettes, les prothèses dentaires ou les appareils auditifs.
Réduction du nombre de fonctionnaires
L’objectif du gouvernement est de privilégier une transformation de l’action publique en profondeur à travers un développement du numérique, des économies à long terme et une amélioration du service public.
Pour la fonction publique d’Etat, nous tiendrons l’objectif du Président de la République de suppression de 50 000 postes à l’horizon 2022. En 2019, nous prévoyons environ 4 500 suppressions de poste. En 2020, le chiffre sera supérieur à 10 000. Mais il y aura par ailleurs des recrutements : plus 2.000 agents supplémentaires dans la police, la gendarmerie et à la DGSI et 1300 à la justice.
Réforme des retraites
Un calendrier et une méthode ont été définis : une première phase de discussions a été engagée par le haut-commissaire, Jean-Paul Delevoye. Il y en aura une deuxième et un projet de loi sera présenté dans le courant de 2019. L’objectif est de faire en sorte que, progressivement, chaque euro cotisé donne les mêmes droits à tous les Français.