Réforme du baccalauréat : aménagements décidés pour plus de souplesse et de lisibilité.
Le comité de suivi de la réforme du baccalauréat 2021 s’est tenu mardi 30 juin. Plusieurs aménagements ont été décidés par le ministre de l’Éducation nationale, Jean-Michel Blanquer, à la suite des propositions du comité et après consultation des délégués du Conseil national de la vie lycéenne.
Les évolutions du nouveau baccalauréat décidées par le ministre visent à donner encore davantage de souplesse et de lisibilité.
Clarifier l’appellation des épreuves du baccalauréat
- Sur proposition des lycéens, les épreuves communes de contrôle continu (E3C) sont désormais dénommées « évaluations communes » pour traduire le fait qu’il s’agit de devoirs communs réalisés dans le cadre des heures de classe au cours des années de première et de terminale.
- Leur nombre reste inchangé pour valoriser le travail régulier et les progrès des élèves. Elles comptent pour 30 % de la note finale du baccalauréat.
Assouplir l’organisation du contrôle continu
- Les commissions d’harmonisation n’ont plus lieu après chaque session « d’évaluations communes » mais respectivement en fin d’année de première et de terminale. Ainsi, après chaque évaluation les candidats prennent connaissance de leur note qui, le cas échéant, peut être harmonisée en fin d’année.
- Le calendrier de passation de ces évaluations communes est fixé par le chef d’établissement après consultation du conseil pédagogique et délibération du conseil d’administration. Les calendriers des épreuves terminales et de Parcoursup sont publiés en début d’année scolaire.
- Aucune évaluation commune n’excède 2h et aucune épreuve terminale n’excède 4h, à l’exception des matières comprenant des épreuves pratiques. Ainsi, les deux évaluations communes de langue vivante en terminale durent désormais 1h30 pour l’épreuve écrite et 10 min pour l’épreuve orale.
- Pour favoriser la pratique orale en langue vivante, l’évaluation commune de l’enseignement de spécialité langues, littératures et cultures étrangères et régionales, qui n’est pas poursuivi en terminale, consiste désormais en un oral de 20 min.
Mieux accompagner les élèves et les professeurs
- Pour faciliter la mise en place de l’enseignement scientifique en première et en terminale, les professeurs choisiront 3 thèmes sur les 4 inscrits dans le programme.
- Au niveau national et académique, les formations destinées aux professeurs consacrées aux « évaluations communes » et à la préparation du grand oral sont renforcées.
- Les professeurs auront la possibilité d’indiquer dans la banque nationale de sujets leurs avis sur les sujets.
- Un comité des utilisateurs, composé notamment d’inspecteurs, de chefs d’établissement et de professeurs, est mis en place afin de rendre plus fonctionnelles les applications numériques utilisées pour le baccalauréat.
Solenniser l’étape particulière que constitue le baccalauréat
- La proposition des lycéens de généraliser les cérémonies de remise du baccalauréat en début d’année a été retenue.
- Dans la mesure du possible, elle sera mise en œuvre pour les bacheliers de cette session.
Le cadre national de l’examen est donc conforté. Les sujets des évaluations communes sont pris dans la banque nationale de sujets qui demeure publique, les copies anonymisées sont corrigées par d’autres professeurs que ceux des élèves et l’évolution du jury du baccalauréat garantit l’objectivité de l’examen.
Ces aménagements vont être présentés, le 9 juillet, au Conseil supérieur de l’éducation, et prendront donc effet dès la rentrée.
Pour mémoire, le calcul de la note du bac reste le suivant : 60% de contrôle final et 40% contrôle continu dont 30% pour les évaluations communes et 10% via le livret scolaire.