25 novembre – Journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes

La lutte contre les violences sexistes et sexuelles s’inscrit dans le cadre de la Grande cause du quinquennat dédiée à l’égalité entre les femmes et les hommes.

Une situation aggravée

Le nombre des femmes tuées par leur conjoint et leur ex-conjoint ne faiblit pas et la situation s’est aggravée en 2019 : 146 femmes en 2019 (contre 121 en 2018), soit en moyenne, un décès tous les deux jours et demi en 2019, contre un décès tous les trois jours en 2018.

Les violences faites aux femmes sont multiples : les violences sexuelles, le mariage forcé, la prostitution, les mutilations sexuelles et les violences conjugales. Elles n’épargnent aucun milieu, aucun territoire, aucune génération. Quand les violences conjugales sont évoquées, il n’est pas seulement question des violences physiques, mais aussi des violences morales, psychologiques, sexuelles et économiques. La part de femmes qui dénoncent les violences, dont elles sont victimes, est encore faible.

Le confinement et les violences

Par ailleurs, les violences conjugales ont augmenté pendant le premier confinement (mars à mai 2020). Le ministère de l’intérieur a constaté une augmentation de 30% des interventions des forces de l’ordre par rapport à la même période en 2019.

Compte tenu du second confinement mis en place depuis le 30 octobre et jusqu’au 1er décembre, plusieurs actions de sensibilisation autour de la journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes prévue le 25 novembre ont dû être adaptées, voire annulées, mais la mobilisation reste entière pour prévenir les violences et protéger les victimes.

  • La violence contre les femmes est une violation des droits de l’homme.
  • La violence contre les femmes résulte d’une discrimination à l’égard des femmes, tant dans le droit que dans les faits, ainsi que de la persistance d’inégalités entre hommes et femmes.
  • La violence contre les femmes a de lourdes conséquences et peut empêcher la réalisation de progrès dans certains domaines, comme l’élimination de la pauvreté, la lutte contre le HIV/sida et la paix et la sécurité.
  • La violence contre les femmes et les filles n’est pas inéluctable et sa prévention est non seulement possible mais essentielle.
  • La violence contre les femmes est un problème mondial. Jusqu’à 70% des femmes sont victimes de la violence au cours de leur vie.

Dispositifs mobilisables pendant le confinement

L’ensemble des dispositifs visant à protéger les femmes victimes de violences sont actifs et opérationnels durant le confinement et doivent être mieux connus des victimes et de leur entourage.

https://arretonslesviolences.gouv.fr/