Point sur la situation au 1er octobre 2023
Nous saluons le courage des Ukrainiens se battant pour leur indépendance et leurs valeurs.
Nous approuvons le discours et des actions du Président de la République, de la France et de ses partenaires européens à l’international : nous avons agi avec fermeté en condamnant l’agression russe et avons réaffirmé nos valeurs de démocratie et d’attachement aux libertés publiques.
Les engagements de la France
Avec l’OTAN
- 4500 militaires sont engagés au profit d’un effort de renforcement de la posture défensive et dissuasive de l’OTAN sur le flanc est de l’Europe, en Estonie, en Pologne, en Roumanie, …
- La France contribue, avec 3200 militaires et plus de 500 véhicules, à des exercices de l’OTAN en Europe du Nord : BRILLANT JUMP 22 et COLD RESPONSE 22.
Pour l’Ukraine
- 18 canons automoteurs Caesar ont été envoyés à l’Ukraine depuis le début du conflit.
- Des gendarmes sont déployés pour assister les autorités ukrainiennes dans leurs enquêtes, sur le terrain, des exactions perpétrées par l’armée russe.
- Aide humanitaire : la France soutient financièrement des ONG, envoie des frets de matériel et soutient les actions locales et citoyennes d’accueil des réfugiés ukrainiens.
Nous rappelons la politique diplomatique française et européenne : mettre fin à la guerre, sans devenir belligérants
- Mettre fin à la guerre pour le peuple ukrainien qui est confronté à une crise humanitaire majeure, et pour la sécurité du continent face aux velléités anti-occidentales de Poutine,
- Sans devenir belligérants contre un peuple russe victime d’un régime autoritaire qui le mobilise de force dans un conflit d’un autre temps.
Les sanctions
Les sanctions fonctionnent et impactent durablement la capacité de la Russie à financer et approvisionner ses efforts de guerre. Leur impact sur l’économie française est marginal. La crise que nous subissons n’est pas du seul fait de la Guerre en Ukraine, et nous avons pris les mesures nécessaires pour appliquer le programme du Président de la République et protéger le pouvoir d’achat des Français.
La Russie
La Russie entretient avec ses relais diplomatiques, économiques et médiatiques des chantages sur notre sécurité énergétique, alimentaire et nucléaire, auxquels nous ne devons pas céder.
Nous devons résister en restant, encore, fermes sur nos valeurs. Refuser les alliances avec les populistes et les extrêmes qui honorent les dictatures du passé et du présent. Mais cette résistance doit rester lucide et sans arrogance : un monde plus ouvert et plus libre n’a rien d’évident, et la liberté n’est jamais un acquis.
Nous ne voulons pas la guerre avec la Russie. Mais nous ne pouvons pas laisser la guerre en Ukraine être perdue.
Rappel des faits
Sur le terrain | À l’international |
21 février : reconnaissance par la Russie de l’indépendance du Donetsk et du Louhansk | 23 février : premier train de sanctions de l’UE |
24 février : début de l’invasion russe de l’Ukraine, au nord, au sud et à l’est du pays
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25 février : deuxième train de sanctions de l’UE |
9 mars : bombardement de la maternité de
Marioupol
27 février – 31 mars : massacre de Boutcha
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2 mars : le procureur de la CPI ouvre une enquête sur situation en Ukraine |
3 avril : retrait des troupes Russes du nord de l’Ukraine, abandon de la prise de Kiev
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18 mai : la Suède et la Finlande envoient leur candidature pour une intégration dans l’OTAN
23 juin : les Vingt-Sept accordent à l’Ukraine et le statut de candidat à l’adhésion à l’UE
21 juillet : septième train de sanctions de l’UE |
6 août – 5 septembre : bombardements près de la centrale nucléaire de Zaporijia
29 août : début d’une contre-offensive majeure de l’Ukraine dans l’est et le sud du pays
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29 août : début de la mission d’expertise de l’Agence internationale de l’énergie atomique sur le site de Zaporijia
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16 septembre : découverte de fosses
communes aux abords d’Izium
1er octobre : l’armée Ukrainienne entre dans la ville de Lyman |
30 septembre : la Russie signe l’annexion de quatre régions de l’est et du sud de l’Ukraine
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