L’accord de la COP 28 qui vient d’être adopté est une victoire pour la France, pour l’Europe et pour le climat. La France a réussi à améliorer le texte tout au long de la négociation.
Le texte appelle pour la première fois à la sortie progressive des énergies fossiles, en cohérence avec l’objectif des 1,5 degrés. C’est la première fois que tous les pays convergent sur ce point. Il faudra maintenant mettre en œuvre ce plan pour sortir des énergies fossiles et nous y serons attentifs.
Cet accord porte la marque de la France et de l’Union européenne sur les énergies renouvelables, sur l’efficacité énergétique et sur la justice climatique.
Le texte reprend également le travail considérable porté par le Président de la République dans le cadre du programme de Paris pour les peuples et la planète pour créer un choc de financement sur le climat, issu du sommet organisé à Paris en juin.
Enfin pour la première fois, le texte mentionne à plusieurs reprises la contribution de l’énergie nucléaire à la lutte contre le changement climatique. C’est une reconnaissance historique et une victoire diplomatique pour la France. L’accord contient aussi des références à la sobriété énergétique. Le projet d’accord est donc pleinement cohérent avec la stratégie française et la future programmation pluriannuelle de l’énergie.
Cela représente donc un réel progrès pour la justice climatique avec l’adoption du fonds pertes et préjudices pour les pays les plus vulnérables et près de 700 millions de promesses de dons pour ce fonds. C’était essentiel pour la solidarité avec les pays africains et les petites îles.
Il convient maintenant de mettre en œuvre ces décisions : sur le charbon, sur le méthane et sur l’ensemble des fossiles, avec nos partenaires des pays du sud et les entreprises concernées.