Emmanuel Macron s’exprimait mardi 18 avril devant le Parlement Européen.

Pour la première fois de son quinquennat, le président de la République s’est exprimé devant le Parlement européen à Bruxelles.

Le président en a appelé à la responsabilité des Européens

Il a livré un plaidoyer en faveur de la démocratie. Face aux « désordres du monde », « la réponse n’est pas la démocratie autoritaire mais l’autorité de la démocratie ». Ce discours a été l’occasion pour lui de souligner à nouveau le caractère unique de la construction européenne et de rappeler l’importance du modèle démocratique européen. Le rassemblement au sein du Parlement de représentants de tous les pays, avec des différences, des divergences d’opinions est un trésor dont nous devons prendre soin. C’est par la démocratie que l’on ravivera « l’Europe des peuples », alors que moins d’un Européen sur deux s’est déplacé pour voter aux dernières élections européennes.

Le président a également rappelé sa priorité : construire une nouvelle souveraineté européenne renforcée qui implique de relever plusieurs défis à court terme :

  • Les migrations : la France soutiendra la création d’un fonds européen destiné à aider les collectivités locales accueillant des réfugiés ;
  • Le numérique : notre pays soutient la création d’une taxe qui « corrige les excès les plus choquants » dont le produit permettra d’alimenter le budget européen. Le président a salué la mise en place d’une législation de référence au niveau européen, pour la protection des données personnelles des citoyens. Lire notre article «Une petite révolution pour la protection des données »
  • L’Union économique et monétaire : elle doit être renforcée par la définition d’une feuille de route qui fasse avancer l’Union bancaire et la convergence au sein de la zone euro grâce à un budget commun
  • La culture, qu’il convient de faire vivre, via les universités européennes, mais aussi la protection du droit d’auteur
  • Le climat : les efforts doivent être poursuivis en matière climatique. La mise en place d’un prix-plancher et d’une taxe aux frontières pour le CO2 sera encouragée par le France.