Plus de 200 citoyens pour co-élaborer la loi

 

Cette loi suscite une réflexion profonde sur la signification de l’existence et de la mort, incitant chacun à examiner ses propres valeurs et à contempler son destin ultime.

Dans ce débat complexe, la nécessité d’un dialogue ouvert et inclusif entre toutes les parties prenantes émerge comme une priorité, afin de trouver un équilibre entre les droits individuels et la protection des plus vulnérables.

 

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Un équilibre entre compassion et prudence

En tant que député, j’aborde la question de la loi sur la fin de vie avec une profonde considération pour la complexité des enjeux en jeu. Il est indéniable que ce sujet suscite des émotions vives et soulève des questions éthiques cruciales.

Nous devons reconnaître le droit fondamental à une fin de vie digne et apaisée pour chaque individu, dans le respect de sa volonté et de sa dignité humaine. Cela inclut la nécessité d’accès à des soins palliatifs de qualité et à une prise en charge adaptée pour les personnes en phase terminale.

D’un autre côté, nous devons également prendre en compte les préoccupations légitimes concernant la protection de la vie et la prévention de toute forme d’abus ou de pression indue sur les personnes vulnérables. Il est impératif de garantir que toute législation en la matière soit encadrée de manière rigoureuse et respectueuse des principes éthiques et moraux qui guident notre société.

Dans ce contexte, je suis fermement convaincu de l’importance d’un dialogue ouvert et constructif, impliquant l’ensemble des parties prenantes, y compris les professionnels de santé, les associations de patients, les experts juridiques et éthiques et les citoyens.

Vincent Thiébaut – député de la 9° circonscription du Bas-Rhin