L’État et la majorité sont solidaires

 

La crise de la Covid-19 a accentué la vulnérabilité des personnes éloignées du cœur de notre modèle économique et de protection sociale : ménages précaires ou isolés, demandeurs d’emploi, jeunes de moins de 25 ans ou travailleurs intérimaires ou indépendants. 

Le principe de solidarité a guidé l’action du Gouvernement tout au long de la crise sanitaire : selon la ligne fixée par le Président de la République, nous protégeons tous les Français dans la crise, quoi qu’il en coûte.

La Cour des Comptes a salué la politique de mise à l’abri des sans domicile fixe pendant la crise sanitaire, en soulignant un exemple de politique publique.

Si notre filet de sécurité sociale reste primordial dans la lutte contre la précarité, la mesure la plus efficace pour diminuer la pauvreté reste l’insertion par l’emploi et la relance de la croissance.

 

 

Solidarité entre les générations et protection des plus jeunes

En confinant la population à trois reprises et en mettant en place des mesures sanitaires parfois restrictives, le Gouvernement a fait le choix de protéger les plus vulnérables des Français : les personnes âgées ou présentant des comorbidités.

Mais notre ligne de conduite est aussi de protéger les plus jeunes, que la crise a parfois fait basculer dans la précarité. Le Gouvernement a mobilisé des moyens inédits pour les soutenir les jeunes en difficulté pendant la crise :

  • 160M€ pour une aide de 200 euros versée en juin à 800 000 jeunes en difficulté ;
  • 900 000€ pour une aide de 150€ versée à près de 600 000 jeunes de moins de 25 ans non étudiants bénéficiaires des APL ;
  • Par ailleurs, une aide de 150€ similaire est versée aux 740 000 étudiants boursiers, portée par le ministère de l’Enseignement supérieur, à travers les CROUS.

Par ailleurs, le Gouvernement a donné l’accès de tous les étudiants, boursiers comme non-boursiers, à deux repas au tarif de 1 euro dans les restaurants universitaires.

Enfin, le Plan de relance et le Plan 1 jeune 1 Solution (7 Md€) devront permettre de renforcer l’accès à l’emploi des jeunes ayant des difficultés d’insertion, car l’emploi reste le moyen le plus efficace pour prévenir le basculement dans la pauvreté, et le meilleur moyen d’en sortir.

Des mesures d’urgence et une amplification du plan Pauvreté pour faire face à la Crise de la Covid-19

Les plus précaires sont les premières victimes de la crise sanitaire et de la crise sociale. Le Gouvernement et la majorité ont donc pris un ensemble de mesures sociales d’urgence pour les aider et prévenir l’entrée dans la pauvreté, dans des proportions jamais connues dans l’histoire de notre pays.

Au total, plus de 3,5 Mds € de soutien direct ont été versés depuis le début de la crise, sous la forme d’aides financières, d’aides alimentaires, d’un renforcement des dispositifs d’hébergement d’urgence, ou encore sous la forme d’un soutien financier apporté aux associations œuvrant dans le champ de la lutte contre la précarité.

  • 880M€ pour une aide exceptionnelle de solidarité versée automatiquement le 15 mai à 4,1 millions de foyers en difficulté ;
  • 530 M€ pour la revalorisation exceptionnelle de l’allocation de rentrée scolaire pour soutenir les familles en cette période de rentrée ;
  • des aides supplémentaires ont été versées à la fin novembre à près de 4,7 millions de foyers, pour plus de 970 M€ :
    • Une aide de 150 € pour les 2,1 millions foyers allocataires du RSA et de l’allocation de solidarité spécifique (ASS). 100€ supplémentaires seront versés par enfant à charge ;
    • Une aide de 100 € par enfant à charge pour toutes les familles bénéficiaires des aides personnalisées au logement (APL) (1,6 million de foyers, pour un montant total de 340 M€).
  • 650 M€ pour renforcer la politique nationale d’hébergement d’urgence. Ainsi, plus de 40 000 places supplémentaires d’hébergement ont été créées en 2020, dont 14 000 ont été pérennisées.

Le Gouvernement a exprimé sa volonté de favoriser l’accès prioritaire des personnes sans domicile fixe à un logement et ce, dans la continuité du plan. En 2020, ce sont 82 000 personnes, à la rue ou bénéficiant d’un hébergement d’urgence, qui ont accédé au logement social ou privé :

  • 94 M€ pour renforcer les acteurs de l’aide alimentaire auxquels s’ajoutent 50 M€ pour la distribution massive de chèques alimentaires aux sans-abris et 100 M€ pour lutter contre les inégalités en santé, prévus dans le Ségur de la Santé.
  • 100 M€ pour le soutien aux associations de lutte contre la pauvreté dans le cadre du Plan Relance, pour les aider à déployer des actions spécifiques au plus près des besoins des personnes précaires.

A plus long terme, les politiques en faveur de l’emploi restent les mesures les plus efficaces pour lutter contre la pauvreté

Le Gouvernement et la Majorité ont cherché à prévenir le basculement dans la pauvreté en sauvegardant l’emploi :

  • 34 Mds € de crédits ont été consacrés à l’activité partielle en 2020. Pour 2021, encore 7,6 Mds € sont alloués pour les dispositifs d’activité partielle.
  • Des mesures de protection pour les entreprises (prêt garanti par l’Etat, fonds de solidarité, compensation pour les pertes de chiffre d’affaires…) ont également été déployées.
  • Des mesures adaptées au retour à l’emploi des personnes précaires, que ce soit en doublant les contrats aidés dans les zones les plus touchées par la crise (QPV et zones rurales) ou en créant plus de solutions d’activité dans les secteurs de l’insertion par l’activité économique, y compris en prolongeant et en étendant l’expérimentation « Territoires zéro chômeurs de longue durée ».
  • Le déploiement du Service public de l’insertion et de l’emploi (SPIE), au cœur de la stratégie nationale de prévention et de lutte contre la pauvreté dans 31 territoires en 2021 et 35 nouveaux territoires l’année prochaine, afin de mieux accompagner les allocataires du RSA vers l’emploi et la formation. 14 territoires sont d’ores-et-déjà expérimentateurs du SPIE, depuis mars 2020.

 

La mesure la plus efficace pour diminuer la pauvreté et les inégalités est la création d’emplois. C’est l’objectif de l’ensemble de la politique économique du Gouvernement et de la Majorité. Les chiffres du début du quinquennat étaient encourageants (le taux de chômage était repassé sous la barre des 8% avant la crise sanitaire), et les différentes mesures de relance mises en œuvre par le Gouvernement visent à rétablir la dynamique de création d’emplois, qui a été enrayée par la pandémie de Covid-19, le plus rapidement possible en sortie de crise.

C’est pourquoi le Gouvernement a mis en place un plan massif de sauvegarde de l’emploi pour près de 40 Mds € (activité partielle) et des mesures de protection pour les entreprises (prêt garanti par l’État, fonds de solidarité, compensation pour les pertes de chiffre d’affaires…). C’est aussi la raison pour laquelle un investissement massif dans la formation et l’insertion professionnelle des jeunes, a été mis en place, à travers le plan 1 jeune 1 solution (7 Md€).