3 juillet 2020 : Journée mondiale sans sacs plastiques

 

La pollution occasionnée par la prolifération des sacs en plastique menace de très nombreuses espèces animales. On parle du « huitième continent » pour le plastique dérivant dans nos océans. On constate l’ampleur des dégâts causés dans la nature par cette source de pollution qui fragilise une biodiversité riche et fragile.

 

État des lieux

  • 80% des déchets marins proviennent de la terre et 75% d’entre eux sont des déchets plastiques.
  • Entre 1960 à 2000, le tonnage d’ordures ménagères produit a doublé
  • La croisade contre l’utilisation des sacs plastiques entre symboliquement dans cette logique de réduction des déchets.

Le Ministère de l’écologie et le Gouvernement ont attiré l’attention des citoyens sur la nécessité d’une modification en profondeur de nos habitudes de consommation. Il ne s’agit plus aujourd’hui de produire plus de déchets recyclables, mais bel et bien de produire globalement moins de déchets et gérer autrement les déchets existants.

Les sacs en plastiques présentent en effet le double désavantage d’être très peu biodégradables et de se disperser très facilement au gré des vents et des courants. Ils pourraient assez facilement être remplacés par des sacs réutilisables et recyclables, voire par des emballages papier même si ces derniers ne sont pas une panacée.

En France, l’action du gouvernement et de l’Assemblée nationale

Le pacte national pour les emballages plastiques dont l’objectif est de transformer en profondeur l’usage de plastiques dans les emballages d’ici à 2025. Les signataires plaident ainsi en faveur d’une économie circulaire dans laquelle le plastique, source de pollution majeure, n’est jamais un déchet.

Que contient le pacte ?

60% d’emballages réutilisables, recyclables ou compostables en 2022, et 100% en 2025 : c’est l’un des six engagements inscrits dans le Pacte national sur les emballages plastiques.

Les signataires s’engagent également à établir une liste des emballages problématiques ou inutiles qui devront « à terme » être éliminés. Les emballages ni réutilisables, ni recyclables sont dans le viseur.

Concrètement, cela aboutit à ne plus utiliser le polychlorure de vinyle (PVC) dans les emballages ménagers, commerciaux et industriels d’ici à 2022. Très utilisé dans les emballages alimentaires, le polystyrène expansé (PSE) devrait quant à lui être éliminé d’ici à 2025.

Le Pacte engage également les signataires à utiliser au minimum 30% de plastiques recyclés dans leurs emballages. Des pratiques plus responsables comme la vente en vrac sont également encouragées.

Les plages sont des lieux privilégiés pour lutter contre ce fléau.

Elaborée avec l’Association Nationale des Elus du Littoral (ANEL), la charte Une plage sans déchet plastique est composée de 15 engagements, répartis en 3 volets :

✅ Sensibilisation : mobilisation des acteurs économiques, information des usagers, …

✅ Prévention : intégration du zéro plastique dans les cahiers des charges des événements municipaux, expérimentation de la consigne sur les contenants alimentaires, …

✅ Ramassage, nettoyage, collecte et tri des déchets.

Les villes signataires doivent s’engager dans chacun des 3 volets.

Des indicateurs de suivi élaborés par e Ministère de la Transition écologique et solidaire les aideront à évaluer la pertinence des différentes options choisies et à rendre public les avancées de chaque commune.

La lutte contre la pollution plastique est une priorité de notre action que nous menons sur tous les fronts. Au niveau européen d’abord en ayant renforcé les directives qui ont été adoptées sur le sujet. Au niveau national ensuite grâce à la loi anti-gaspillage pour une économie circulaire qui sera débattue à la rentrée au Parlement ou encore avec le Pacte national sur les emballages plastiques pour lutter contre le suremballage.

Enfin, le niveau local est primordial. De nombreuses collectivités sont déjà très engagées.

Un site à visiter :  Écologie vers la fin des emballages plastiques