Le 28 juillet 2022, les Nations Unies ont adopté une résolution historique consacrant comme droit humain universel l’accès à un environnement propre, sain et durable.
Une évolution décisive
Cette résolution fait suite à la résolution 48/13 adoptée l’année dernière par le Conseil des droits de l’homme. Les Etats, les organisations internationales, les entreprises et les ONG appelaient à intensifier leurs efforts pour garantir un environnement sain pour tous.
Sur les 169 pays membres présents et participants à l’assise, 161 ont voté et 8 se sont abstenus, à savoir la Chine, la Fédération de Russie, le Bélarus, le Cambodge, l’Ethiopie, l’Iran, le Kirghizistan et la Syrie.
Cette décision est historique car elle témoigne que le multilatéralisme dans le droit international de l’environnement a un rôle important à jouer.
Un message politique fort
Cette résolution envoie un message symbolique et politique fort. Elle permet, en effet, le renforcement de nouvelles normes internationales en matière d’environnement.
L’adoption de ce texte aidera aussi à la mise en œuvre de politiques en matière d’environnement et de droits de l’homme dans certains pays jusque là réfractaires.
Par ce texte, la reconnaissance de l’impact du changement climatique est actée.
Enfin, ce texte a une triple vocation. Il doit répondre à la fois au changement climatique, à la perte de biodiversité et à la pollution.
En tant que membre de la commission du Développement durable et de l’Aménagement du territoire, je ne peux que me réjouir de cette adoption qui fait de l’environnement une priorité.