Un enjeu décisif pour l’Alsace et notre circonscription

 

J’ai pour habitude de dire que notre terrain de jeu est d’un côté les Vosges, de l’autre le bassin Rhénan et la Forêt Noire ! La coopération avec l’Allemagne, et la Suisse, est primordiale et je me suis engagé pour renforcer nos relations et notre travail commun. La coopération avec l’Allemagne, le couple franco-allemand, a été renforcée afin d’affirmer notre rôle de moteur au sein de l’Union Européenne.

 

Le Traité d’Aix-la-Chapelle

Ce traité a été signé le 23 Janvier 2019 et a pour but de renforcer la coopération et l’intégration franco-allemande, à l’occasion du 55ème anniversaire du Traité de l’Élysée, le premier à entamer la réconciliation entre nos deux pays. Il a été confirmé par un accord parlementaire. Il institue notamment la création d’une assemblée binationale franco-allemande, dont je fais partie. Cette assemblée permet à des parlementaires français et allemands de débattre de sujets communs, d’auditionner des ministres des deux pays et de voter des résolutions. Elle est co-présidée par le Président de l’Assemblée Nationale et celui de son équivalent allemand, le Bundestag. Nous sommes 50 députés Français et 50 députés Allemands à y siéger, après nomination en début de législature. La composition ne peut être modifiée après coup. Elle se réunit au moins deux fois par an. 

Ses compétences concernent essentiellement nos relations binationales et la surveillance de l’application des traité de l’Élysée et d’Aix-la-Chapelle. Pour rappel, ces traités prévoient notamment une concertation régulière du Président de la République Française et du Chancelier allemand, mais aussi des Ministres des Affaires Étrangères, hauts fonctionnaires, chefs d’États Major, etc…). Il vise à donner plus de cohérence à la ligne franco-allemande et à approfondir la coopération sur des sujets tels que la jeunesse, la culture ou encore l’intégration européenne. Le Traité d’Aix-la-Chapelle va encore plus loin et prévoit une coopération accrue au Conseil de Sécurité de l’ONU, la création d’instituts culturels franco-allemands dans le monde, une plateforme numérique de contenus audiovisuels gérée communément, l’approfondissement des programmes de mobilité et de la trans-frontalité ou encore une coopération accrue pour lutter contre le réchauffement climatique et pour la recherche, notamment spatiale et militaire.

Par ailleurs, cette Assemblée Parlementaire Franco-Allemande suit les activités des Conseils des ministres et du Conseil Franco-Allemand de défense et de sécurité, ainsi que les affaires internationales et européennes présentant un intérêt commun à nos deux Nations. Elle a également la compétence de formuler des propositions sur toutes les questions relatives aux relations entre l’Allemagne et la France.

Mon action internationale en tant que député

Je suis évidemment très engagé sur la question franco-allemande, et je fais également parti du groupe d’amitié France-Allemagne. Mon action internationale touche également d’autres régions du monde. Je fais aussi partie des groupes d’amitié avec le Royaume-Uni, l’Iran, Andorre, le Cameroun (dont je suis le Vice-président) et la Biélorussie, groupe qui a été particulièrement actif pendant la crise migratoire. Nous avons notamment auditionné l’Ambassadeur de France en Biélorussie afin de mieux comprendre la situation. Ces groupes ont pour rôle de soutenir l’action diplomatique de l’exécutif par des voies différentes afin de renforcer les liens de la France avec les autres pays. Elle permet d’instaurer des relations privilégiées afin de mieux répondre à certaines problématiques géostratégiques et géopolitiques.

 

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