Que signifie le passage en zone verte de l’ensemble du territoire (sauf Mayotte et la Guyane) en ce qui concerne l’école ?

• Dès le 15 juin, dans l’hexagone comme en Outre-mer (sauf Mayotte et Guyane), les crèches, écoles et collèges se prépareront à accueillir à partir du 22 juin tous les enfants de manière obligatoire et selon les règles de présence normale, avec l’ensemble de leurs enseignants (sauf pour ceux bénéficiant d’un certificat médical).
• Ce qui signifie que le protocole sanitaire sera allégé pour permettre ce retour.

Qu’en est-il des lycées ?

• En zone verte, les lycées généraux, technologiques et professionnels ont d’ores et déjà rouvert depuis le 2 juin et accueillent tous les élèves sur au moins un niveau.
• Par conséquent, ce sera également le cas dans les lycées d’Ile-de-France au plus tard le 22 juin -et dès cette semaine pour ceux qui peuvent mettre en œuvre les assouplissements nécessaires.

Qu’en est-il pour l’Ile-de-France des salles de sports et autres activités possibles en zone verte ?

• L’Ile-de-France est désormais classée en zone verte comme tout le reste du territoire national à l’exception de Mayotte et de la Guyane.
• Ce qui signifie que les activités permises en zone verte et jusque-là encore interdites ou limitées en Ile-de-France deviennent possibles dans cette région, moyennant la mise en œuvre des règles de distanciation sociale et le respect des gestes barrières qui s’appliquent.
• À titre d’exemple, les salles de sport pourront rouvrir en Ile-de-France. De la même manière, les cafés et restaurants vont pouvoir reprendre leur activité en salles (et non plus seulement en terrasse), dans le respect du protocole sanitaire qui s’applique partout.

Qu’en est-il de la circulation entre pays ?

• Dès le 15 juin, toutes les contraintes de circulation entre les pays de l’espace européen sont levées, sous réserve de réciprocité.
  Il y a une convergence entre États membres dont la majorité choisissent comme la France de lever les restrictions aux frontières intérieures européennes le 15 juin.
• S’agissant des frontières extérieures à l’espace européen, cette levée des contraintes aura lieu à compter du 1er juillet. Nous allons utiliser le temps qui nous sépare du 1er juillet pour se coordonner au niveau européen sur les modalités de mise en œuvre d’un dispositif permettant une ouverture maîtrisée et différenciée des frontières extérieures de l’espace européen et faire en sorte d’imposer des restrictions similaires vis-à-vis des pays tiers où le virus circule fortement. C’est essentiel, car les États européens auront levé les frontières intérieures entre eux courant juin.

Qu’en est-il des rassemblements et des conséquences de l’ordonnance de référé du Conseil d’État sur la tenue des manifestations ?

• Si la situation sanitaire a considérablement évolué et que l’ensemble du territoire national (sauf Mayotte et la Guyane) est désormais en zone verte, le virus continue de circuler et nous ne devons pas baisser la garde. Comme le Président de la République l’a rappelé, il faudra continuer d’éviter au maximum les rassemblements car nous savons qu’ils sont les principales occasions de propagation du virus : ils resteront donc très encadrés.
• Le projet de loi organisant la fin de l’état d’urgence sanitaire à compter du 11 juillet ne remettra pas en cause la possibilité de limiter les rassemblements sur la voie publique dans cette phase de sortie progressive. Mais conformément à la décision du Conseil d’État, les rassemblements sur la voie publique habituellement soumis à déclaration pourront être autorisés si les dispositions prises par les organisateurs sont de nature à assurer le respect des mesures barrières.