Handicap : de nouveaux engagements pour l’acte II du quinquennat

La Conférence nationale du handicap est un rendez-vous prévu tous les trois ans par la loi du 11 février 2005, sous l’autorité du président de la République, « afin de débattre des orientations et des moyens de la politique concernant les personnes handicapées ». Cette 5e Conférence nationale du handicap est ainsi l’occasion de prendre de nouveaux engagements, incarnant la volonté politique de faire du handicap une priorité du Gouvernement.

 

Ce sont 600 millions d’euros supplémentaires qui seront investis sur de nouveaux engagements pour améliorer la vie de nos concitoyens en situation de handicap (dont 150 millions d’euros pour la mise en place du numéro unique et de solutions nouvelles d’accompagnement, et 90 millions d’euros pour la prévention des départs en Belgique) :


Réussir l’école inclusive

Fin 2020, tous les nouveaux enseignants seront formés pour mieux prendre en compte les besoins éducatifs particuliers (module obligatoire en formation initiale).

La création de 11500 postes d’accompagnants scolaires supplémentaires, dont plus à temps complet.

Une coopération renforcée dans l’école entre les familles, la communauté éducative et les professionnels du handicap : un effort supplémentaire de 45 unités d’enseignement autisme, en plus de celles déjà prévues dans la stratégie nationale, portant leur nombre à 270 sur le quinquennat.

Déployer un « livret numérique de parcours inclusif » regroupant l’ensemble des adaptations qui sont nécessaires aux enfants en situation de handicap, y compris celles notifiées par la MDPH.

Permettre un accès aux apprentissages scolaires à 100 % des enfants et des jeunes des établissements spécialisés tenant compte de leurs situations de handicap.

Gagner le pari de la qualification et de l’emploi

Faire de l’apprentissage un levier majeur, aussi pour les personnes handicapées. Objectif de 10 000 apprentis d’ici fin 2021 et d’au moins 6 % d’apprentis en situation de handicap, accueillis dans la fonction publique.

Engager l’ensemble des établissements d’enseignement supérieur dans une grande ambition inclusive.

Afin de lever les freins à l’activité professionnelle, définir avant l’été les modalités du relèvement du seuil de 17,5 heures pour le cumul de l’AAH avec un contrat de travail à temps partiel.

Simplifier l’accès aux emplois passerelles vers le milieu ordinaire : à compter du 1er mars 2020, il suffira seulement d’être reconnu travailleur handicapé pour avoir accès aux CDD « Tremplin » dans les entreprises adaptées.

Prendre en compte le handicap dans le système universel de retraite

Garantir les départs anticipés : retraite anticipée des travailleurs handicapés, simplifiée dans son accès en tenant compte d’une durée minimale cotisée en situation de handicap, permettant de partir sans décote,

Instaurer la possibilité d’une retraite progressive dès 55 ans pour les travailleurs handicapés.

Garantir aux aidants des personnes handicapées des droits à la retraite pour toutes les périodes, indemnisées ou non, pendant lesquelles l’assuré prend en charge ou apporte une aide à un proche en situation de handicap (mais aussi en perte d’autonomie ou gravement malade).

Mieux soutenir les parents ayant élevé des enfants handicapés dont l’accompagnement nécessite un soutien financier.

Accélérer la mise en accessibilité universelle

Intégrer l’accessibilité dans chaque métier : France compétences vérifiera, pour chaque formation inscrite au Répertoire national des certifications professionnelles, que la problématique du handicap a bien été prise en compte dans le référentiel de compétences

Vivre dans une ville accessible : cela passera par la mobilisation de 1 000 « ambassadeurs » du service civique chargés d’accompagner les commerçants, les gares, les bibliothèques etc.

Accéder aux campagnes électorales, quel que soit son handicap

Ne laisser aucune personne, ni aucune famille, sans accompagnement

Organiser l’inconditionnalité de l’accompagnement et rompre l’isolement des familles : création en 2021 d’un numéro unique d’appui aux personnes en situation de handicap et aux familles.

Mise en œuvre d’un plan d’accélération pour la création des nouvelles solutions. À ce titre, le plan de prévention des départs en Belgique permettra la création de 1 000 places dans trois régions prioritaires.

Un dispositif étendu pour les enfants autistes : les familles modestes pourront avoir accès à des séances avec un psychologue prises en charge par la Sécurité sociale pendant au moins 12 mois

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