Dans le cadre du dispositif mis en place par La République En Marche pour penser l’après-crise, le groupe de travail en charge du thème «penser un après écologique » a présenté ses premières pistes de réflexion lors du Bureau exécutif du 27 avril, en présence de la ministre Élisabeth Borne et des Secrétaires d’État Brune Poirson et Emmanuelle Wargon. Les adhérent(e)s de LaREM seront consultés sur ce même sujet dès aujourd’hui.

La crise sanitaire comporte, tant dans son origine que dans ses conséquences, une dimension écologique indéniable et met en évidence que la destruction de la biodiversité est une menace sérieuse qu’il n’est plus possible d’ignorer. Agissant comme une prise de conscience de l’impact denos modes de vie sur notre écosystème, cette crise permet également à chacun d’opérer un retour à l’essentiel dans son quotidien, invitant ainsi chaque Français à s’interroger sur les changements qu’il sera prêt à pérenniser dans « l’après ».

Alors que certains veulent voir dans la crise l’opportunité de revenir sur les avancées environnementales, La République En Marche réitère son souhait que la transition écologique et solidaire soit centrale et prioritaire dans le plan de relance qu’il nous appartient de construire, en portant une attention particulière aux questions de justice sociale et territoriale.

Les membres du groupe de travail coordonné par Bérangère Abba et Jean-Charles Colas- Roy, ont défini quatre objectifs en ce sens : sobriété, souveraineté, solidarité et soutenabilité, qui sont autant d’axes de réflexion pour les cadres et adhérents du Mouvement invités à réfléchir à ces questions via des ateliers organisés par les comités locaux ou une consultation en ligne :

  • Renouer avec la sobriété. Il s’agit d’interroger nos habitudes de consommation et de production pour inventer des modèles durables et responsables.
  • Repenser notre souveraineté. Alors que la crise a mis en évidence la dépendance de la France et de l’Europe à l’égard de nombreux pays, il s’agit ici de mener une réflexion sur les manières d’assurer notre souveraineté agricole, industrielle et commerciale,tant à l’échelle française qu’à l’échelle européenne.
  • Renforcer notre pacte de solidarité. Considérant que la justice sociale est une condition sine qua none à la réussite de la transition écologique, il s’agit ici derepenser notre fiscalité écologique, afin d’assurer l’acceptation collective nécessaireà la transformation de notre modèle.
  • Réinventer un modèle soutenable. Il s’agit ici de s’interroger sur les choix de politiques publiques et de stratégies industrielle, agricole, énergétique, éducative, etc.qu’il nous faudra décider pour arriver à la neutralité carbone à horizon 2050.

Par ailleurs, La République En Marche s’appuiera également sur les propositions de la Convention Citoyenne, du Haut Conseil pour le Climat et des multiples plateformes, experts et initiatives citoyennes qui souhaitent apporter leurs contributions à cette ambition.

« La République En Marche est, par essence, un mouvement écologiste. Notre projet repose sur la certitude que la transition vers un modèle vertueux est une chance pour notre progrès collectif. L’écologie que nous mettons en œuvre est une écologie concrète et pragmatique, qui considère que les territoires et les entreprises font partie de la solution, et qui fait de la justice sociale l’alpha et l’oméga de toute transition écologique » a déclaré Stanislas Guerini, Délégué général de LaREM.

« Cette crise est l’occasion de mesurer l’impact de nos choix individuels. Quels déplacements et quelles activités voulons-nous reprendre quand la crise sera derrière nous ? Quels changements serons-nous prêts à accepter dans nos propres vies? L’heure est venue de se poser la question, individuellement et collectivement, en ayant en tête que « l’après » ne pourra être qu’écologique. »