Vote du budget 2021 à l’Assemblée nationale

 

Les députés ont définitivement adopté jeudi le budget 2021 et ses fortes dépenses d’urgence et de relance face à la crise sanitaire.

Ce vote termine une longue année budgétaire, avec en plus quatre budgets 2020 rectificatifs, soit 375 heures de débats au total au Palais Bourbon, et près de 13.000 amendements.

Le Plan France-Relance

Pour cause de crise, le gouvernement a réajusté à la baisse ses prévisions macroéconomiques et a prolongé les aides d’urgence pour les secteurs sinistrés à l’exemple de la restauration ou de l’événementiel.

En 2021, la mission « plan de relance » compte 22 milliards d’euros de crédits, dont trois milliards pour la rénovation énergétique des bâtiments ou 4 milliards fléchés vers les « jeunes » et leur entrée dans la vie professionnelle.

Le ministre de l’Économie Bruno Le Maire a annoncé la mobilisation de 20 milliards d’euros d’aides en 2021, dédiés notamment au chômage partiel et au fonds de solidarité pour les entreprises encore fermées ou au ralenti en début d’année.

Des prévisions contrastées

Après une récession attendue à 11% du PIB en 2020, le gouvernement table sur un rebond économique de 6% du PIB en 2021, un déficit de 8,5% et une dette qui s’envole à 122,4% du PIB, dans un contexte d’incertitude.

Le ministre du Budget Olivier Dussopt a insisté sur le rôle du plan de relance pour « proposer une perspective », grâce à une enveloppe globale de 100 milliards d’euros jusqu’en 2022.

 

« Les investissements sont là pour préparer la France de 2030« , a complété le rapporteur général Laurent Saint-Martin (LREM).