Le 19 juillet à l’Assemblée nationale a voté le prolongement assorti du triplement du plafond de la « prime Macron ».

Il s’agit du premier article du projet de loi qui est voté à 327 voix contre 119.

La « prime Macron » prolongée jusqu’en 2023

Mise en place lors de la crise des Gilets jaunes en 2019, cette prime défiscalisée et désocialisée pourra être versée par chaque employeur jusqu’au 31 décembre 2023.

Le montant de la prime pourra atteindre au maximum 3000 euros. En cas d’accord d’intéressement, elle peut aller jusqu’à 6000 euros.

Cette prime dispose de multiples avantages. Elle peut notamment être exonérée d’impôt sur le revenu et de cotisations et contributions sociales, d’un montant maximum de 3 000 euros, pour les salariés dont le revenu équivaut à moins de trois fois la valeur du SMIC.

Un prime aussi versée dans le secteur privé  

 

La « prime Macron » pourra également être versée dans le secteur privé sous la forme d’une « prime de partage de la valeur ».

Un accord d’entreprise ou une décision unilatérale de l’employeur devra déterminer le montant maximal de ce versement et le niveau maximal de rémunération pouvant y donner accès.

Une prime déjà versée à 15 millions de personnes

 

Entre 2019 et 2022, plus de 15 millions de personnes ont bénéficié de la prime dite « Macron ».

Selon l’étude d’impact du gouvernement, il s’agit en moyenne de 542 euros par prime versée.

Cette prime constitue une augmentation indéniable du pouvoir d’achat des français dans un contexte d’inflation (5,2% en mai selon l’INSEE) sans pour autant se substituer aux salaires comme l’affirme certains élus de La France insoumise (LFI).

La prime Macron permet de répondre aux besoins urgents des français. Je continuerai à défendre avec ferveur ce projet de loi proposant des solutions adaptées et efficaces permettant aux Français de retrouver leur pouvoir d’achat.