Cérémonie du 76e anniversaire de la Victoire du 8 mai 1945 : La Wantzenau, Hoerdt, Bischwiller et Haguenau

 

Le député est le représentant de la Nation, ce qui lui confère, entre autres, la représentation des citoyens en participant aux manifestations officielles de sa circonscription. Je suis présent à de nombreuses cérémonies diverses, hommage aux morts, passations de pouvoir dans les forces armées, la police, la gendarmerie ou les pompiers, remise de médailles, ….

Je suis l’écoute de mes concitoyens que je reçois ou que je visite. J’écoute et m’efforce de trouver une solution aux problèmes qu’ils rencontrent, par exemple en intervenant auprès des administrations ou des organismes. Je suis le porte-parole de leurs préoccupations et leurs critiques, je les transmets à l’Assemblée pour faire progresser la législation et améliorer son application.

Je me préoccupe du développement économique, social et culturel de ma circonscription, en liaison avec les autres élus du territoire. Je suis l’interlocuteur privilégié et permanent des maires, des services de l’État, des milieux socioprofessionnels et des associations.

Ainsi chaque lundi et chaque vendredi, je reçois les associations, les entreprises et les citoyens dans leur mairies ou à ma permanence. Je suis aussi ces jours là dans des réunions à la préfecture, dans les Établissement public de coopération intercommunale (ECPI) ou dans les services de l’état (éducation nationale, santé, développement économique, aménagement du territoire, …)

Ainsi chaque samedi et chaque dimanche, je participe aux fêtes des mairies, paroissiales, associatives, compétions sportives …

 

La nation rassemblée

C’est un grand honneur, une grande fierté et une grande responsabilité de représenter la Nation et les citoyens chaque année pour célébrer la victoire de la France et des alliés contre la barbarie nazi et les force de l’Axe. Je remercie au nom des citoyens les cérémonies organisées par Claude Sturni, maire de Haguenau, Michèle Kannengieser, maire de La Wantzenau, Denis Riedinger, maire de Hoerdt et Jean-Luc Netzer, maire de Bischwiller.

 

Discours à la nation de Geneviève Darrieussecq, Ministre déléguée auprès de la ministre des Armées, chargée de la Mémoire et des Anciens combattants

8 mai 1945. Par deux fois, l’Allemagne a signé sa capitulation sans condition. Pour l’Europe, la délivrance est là, la guerre est finie. Enfin. Après tant de souffrances et de désolations, après tant d’espérances et de luttes acharnées. Même les épreuves les plus douloureuses ont une fin. Même les tempêtes les plus dévastatrices s’achèvent.

Une joie bouleversée emplit les cœurs, les drapeaux ornent les fenêtres, les embrassades se noient dans la liesse populaire. Derrière les larmes de joie, celles de la peine affleurent. Personne n’oublie les villes ruinées, les vies dévastées, personne n’oublie que l’humanité a payé le plus lourd tribut de son histoire. Notre monde en fut à jamais changé. La Seconde Guerre mondiale est une rupture pour notre civilisation qui se sait, encore davantage, fragile et mortelle.

Soixante-seize ans plus tard, reliés par notre mémoire commune et épris de la même reconnaissance, nous nous unissons par la pensée et par notre hommage pour saluer le souvenir de celles et ceux qui ont combattu et abattu le fléau nazi.

Pour notre pays, rien ne fut simple, ce combat prit de nombreux visages et la victoire mille chemins. Malgré les ardents soldats de Moncornet, d’Abbeville, des Alpes, de Saumur et tous « ceux de 40 », l’ombre de l’occupation, de la division puis de la collaboration a jeté son voile obscur sur la France.

Il y a 80 ans, en 1941, les flambeaux de la Résistance brillaient déjà. Le flot du refus et de l’espérance montait tandis que la répression forgeait son funeste souvenir à Chateaubriant, au camp de Souge ou au Mont-Valérien. La France libre recevait les ralliements des territoires ultramarins et poursuivait son inlassable épopée. Dans les sables de Koufra, elle nouait un pacte avec la victoire et par la voix du colonel Leclerc regardait déjà vers Strasbourg. A l’instar d’Hubert Germain, dernier des compagnons de la Libération, ce fut toute une jeunesse ardente et résistante qui refusa la défaite et l’asservissement, qui refusa de servir les desseins de l’occupant. Tous, ils ont permis à la France de s’asseoir à la table des vainqueurs.

Cela fut rendu possible par le combat acharné des armées françaises et des armées alliées, par les Forces Françaises Libres qui jamais ne cessèrent la lutte, par le dévouement des résistants de l’intérieur, par chaque Française et Français qui a refusé l’abaissement de la France et la négation de ses valeurs. Notre gratitude demeure indéfectible.

Mai 2021